Le musée du Bois-Tiffrais Vie locale

À découvrir sur Monsireigne

musee-proLe musée de la France protestante de l’Ouest situé au Bois-Tiffrais à découvrir :

et aussi…

  • Le charme de notre bocage dans des sentiers balisés.
  • D’anciens moulins, de vielles fermes, des anciens logis et même un menhir à Pierre folle. 

Pour tous renseignements et réservations :

Tel : 02 51 66 41 03 (fermé le lundi)

E.mail : bois-tiffrais@live.fr
Site internet: www.bois-tiffrais.org

 

IL ÉTAIT UNE FOIS… LES PROTESTANTS DANS LE POITOU

musee-foisLa Vendée est le pays même du catholicisme vivant. Et cela a caché la force du passé plus ancien : entre le XVIème et le XVIIIème siècle, le Bas Poitou était une véritable région protestante ( 80% de protestants à la veille des guerres de religion). En 1681, lors d’un essai préalable à la révocation effective de l’Édit de Nantes, utilisant la persuasion douce avant de passer à la violence, c’est ici que la royauté a choisi d’œuvrer !

La plongée dans les quatre siècles de l’histoire des protestants en Bas-Poitou, depuis 1534, montre clairement, par le truchement de la gravure, du livre, des objets, qu’on s’est fait ici une idée précise de la tolérance.

Le fil conducteur d’un musée qui est aussi un lieu de travail pour la jeunesse du Consistoire, et pour tout généalogiste en mal d’ancêtre est bien évidemment l’histoire. Comment expliquer en déroulant le tapis des événements, en oubliant la surface des choses pour aller en profondeur et décrire ce qui constitue finalement l’une des pages du passé vendéen.

Le Bois-Tiffrais n’a donc rien d’un musée commémoratif. Il cherche à expliquer sereinement, mais avec passion. A découvrir quand on y pousse aussi la porte avec cœur et raison.

D’un article de Ouest France : De Laurence Gauchot – A Délie Muller

 

LE SITE

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Le château du Bois-Tiffrais, route de Réaumur, est un logis du XVIème siècle, rénové à la Française au XIXème. Aujourd’hui un musée et une bibliothèque. Ses dépendances autour du logis, s’étalent avec : une orangerie, une cave, un pressoir, un chenil, des écuries, une buanderie, un fournil et un jardin potager.

C’est un domaine de 180 ha ( trois fermes)

Propriétaire :

La société d’histoire du Protestantisme Française S.H.P.F. via la Fondation Philippe Bage.

 

LES DÉPENDANCES

Dans l’orangerie et le porche ( avec hébergement)

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  • En priorité les jeunes des paroisses 1 week-end par mois en partenariat avec la fédération des Éclaireurs, Éclaireuses Unionistes de France, (F.E.E.U.F)
  • Camps d’été pour tous.
  • Pour toute la population locale, mise à disposition de salles avec possibilité de cuisine.

 

LE MUSÉE

chaire  » Plus encore que d’autre régions, l’ouest de la France est marqué par son passé protestant. La Réforme y est implanté très tôt : introduction des idées Luthériennes par les marchants du Nord de l’Europe qui fréquentent le port de la Rochelle dès 1520, Calvin est à Poitiers en 1534, l’impact des chefs réformés comme Condé dans les guerres de religion, l’édit de Nantes, des places de sécurité comme Fontenay, siège de la Rochelle par Richelieu, l’Académie de Saumur de renommée Européenne, les persécutions les plus douloureuses comme les dragonnades en Poitou, l’exil de près de 20 000 protestants de la région, vers la Hollande, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Irlande, les Amériques, le Canada et même l’Afrique du Sud, après la révocation.

Par ses documents, objets, gravures, photos, cartes, le Musée du Bois-Tiffrais fait revivre quatre siècles de protestantisme et en particulier dans l’ouest de la France… »

Exposition de :

  • livres,
  • chaire du désert,
  • maquette,
  • collection de méreaux.

Pour les visiteurs :

  • une boutique,
  • des visites guidées pour le musée.

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Le musée possède une riche bibliothèque grâce aux dons des familles :

  • Possibilité de consulter ses livres sur place.
  • Intérêt grandissant des généalogistes ( Le pasteur Rivière a pendant 35 ans travaillé sur les familles protestantes qui ont quitté la région)

Des conservateurs depuis 1945 ( Romane Musculus, Muller, Vray et Marion)

 

L’HISTORIQUE

henri_4aLe bocage, un paysage entrecoupé de haie et de bosquets coulant à perte de vue vers l’horizon, par le moindre toit à se mettre sous l’œil. C’est dans ce cadre préservé de Monsireigne , à mi-chemin entre Pouzauges et Chantonnay, que se loge une cette demeure protestante, habitée presque sans interruption depuis le XVIème siècle, transformée en Château à la française à la fin du siècle dernier.

  • XVI° : Le propriétaire passe au protestantisme comme à la Chauvinière.
  • XIX° : Construction du logis puis il est agrandi en « Château à la Française ».

Philippe Guilbaud était propriétaire du Bois-Tiffrais jusqu’à son décès en 1910. Il est enterré dans la petite bâtisse que l’on peut encore voir dans le « champ du Grison » à la sortie de St Prouant. Son neveu et filleul, Philippe Bage a hérité du Bois-Tiffrais.

  • 1936 : Madame Bage accueille la 1ère fête de paroisse dans le parc 1939 – Camp d’Éclaireurs
  • 1943 : Décès de Philippe Bage.
  • 1945 : Décès de sa mère qui donne le Bois-Tiffrais et ses dépendances à la Société d’Histoire Protestantisme Française de Paris. Géré par Mr Hugues de Poitiers. Soutenu par Mme Jean Loyau et Mme Waddigton.
  • 1947 : Ouverture du musée – Camps d’été.
  • 1982 : Réparation de la toiture du château et bâtiment Orangerie.
  • 1986 : Création de l’association par le Général Montié, président.
  • 1991 : Président Mr François Loyau
  • 1998 : Nouvelle équipe avec un esprit d’ouverture sur la commune de Monsireigne dont dépend le Bois-Tiffrais. En juin 1998, les familles du Centre Bourg se sont réunies au Bois-Tiffrais.

 

L’ASSOCIATION

musee-assoSes objectifs :

  • Gérer le site ( musée et dépendances)
  • Développer cette période de l’histoire, par le musée, en direction de la population locale, districale et départementale.
  • Créer une équipe dynamique de bénévoles
  • Restaurer le Bois-Tiffrais ( depuis 1997 : l’accueil de pasteurs qui assurent le culte localement)

Ses moyens humains :

  • Le bureau
  • Des bénévoles
  • Des saisonniers

Ses moyens financiers :

  • Les entrées payantes au musée et les droits de fermage.