MA COMMUNE
Toi Monsireigne, petite localité vendéenne Avec des habitudes et des coutumes qui sont les tiennes Tu vis humblement au milieu du bocage. Malgré ton sol qui varie des roches au marécage, Tes champs de cultures assez pauvres en terre végétale, Tu gardes toujours l’aspect d’une commune rurale. Un cours d’eau qui porte le nom du Grand Lay Te sépare des voisines, le Boupère, St-Prouant et Sigournais Nombreux sont les villages qui le bordent depuis Pylpin En passant par la Morvient, Moque-Souris et Rechin Où jadis la force de l’eau actionnait un moulin. Puis la Poculière, la Berthelière, la Louraie jusqu’à Bourdin. Un autre, plus discret dans son parcours Prenant sa source tout près de la Salboire, Est cependant encore témoin de ton histoire Après avoir rapidement grossi son cours Ce charmant ruisseau qui se nomme Chantefoin, A donné son nom à ce village qui est le mien. De ton bourg construit sur le flanc d’un coteau, Le clocher de l’Eglise demeure le point le plus haut. Caché dans les ombrages, tu possèdes aussi des châteaux Un musée avec des objets, des recueils et des photos, Des bois, des prairies ainsi qu’un plan d’eau Que l’on aime fréquenter avec le barrage de Rochereau. Sur la colline des Salinières, tournait un moulin Inerte mais encore là, celui de la Tirette Avec lequel un meunier autrefois broyait le grain Qu’amenaient les paysans avec des bœufs et une charrette En sifflotant à la fraîcheur du petit matin Quand le vent voulait bien entraîner ses ailes sans fin. Tes habitants, les Sirénémontains Ignorent un peu ton passé lointain. Ils savent de la voix de leurs anciens Qu’il existe encore de nombreux souterrains Des oubliettes, un endroit où vivaient des nains Des maisons bourgeoises habitées par des châtelains. Des écrits témoignent du lieu d’une nécropole De mégalithes comme le Menhir de Pierre-Folle. Aujourd’hui sans vouloir oublier ces vieilles idoles, Ta jeunesse préfère le dancing pour les soirées de plaisir, Les terrains de sport pour les après-midi de loisirs Qui plus tard à leur tour, laisseront d’excellents souvenirs. Aussi simple et modeste sois-tu, Tu n’es pas isolée comme un coin perdu. Si tu sais saisir ta chance, Beaucoup de gens viendront en pèlerins Te découvrir et faire connaissance De ton paysage en parcourant tes chemins. Henri ROBICHON, poète à ses heures de loisir.Le coin des artistes peintres
Le point compté désigne toute forme de broderie où le motif se constitue en comptant une quantité spécifique de points sur une trame régulière, par opposition à la broderie libre. La forme la plus connue de points comptés s’appelle le point de croix. C’est une technique de broderie par rapport à un diagramme préparé soit par une créatrice, soit par une société spécialisée.
Je crée à partir de modèles: abécédaires, portraits, … mais aussi pour des occasions exceptionnelles comme des naissances, des mariages, des anniversaires, mais aussi des coussins d’alliances par exemple… L’éventail est très large, l’imagination fait le reste …
D’où vient cette passion ? J’ai toujours aimé les travaux d’aiguille. Je brodais avec ma grand-mère dès l’âge de 5 ans. Aujourd’hui, je suis toujours aussi passionnée, une passion qui remplit mes journées de retraitée. Si vous désirez plus de renseignements sur le point compté, cliquez sur ce lien :http://fr.wikipedia.org/wiki/BroderieAvec sa tignasse de collégien avec une brosse irréprochable, Gilles DUCLEROIR mérite bien son surnom de « Hérisson » dont il s’est fait son nom d’artiste.
Gilles Ducléroir va devenir Sirénémontain à l’automne prochain. Il arrive d’Auvergne (Moissat), le travail de son épouse, vétérinaire à Pouzauges, le ramène à Saint-Prouant. Sa maison dans le lotissement des Acacias, à Monsireigne, est en construction.
Artiste, « Hérisson » l’est dans l’âme. Enfant, il aurait souhaité intégrer l’école des Beaux-Arts mais le besoin de « gagner sa croûte » l’en a empêché, ses parents n’ayant pas les moyens financiers de lui payer des études. Alors, il s’est formé seul dans son coin. Il a étudié l’anatomie pour être plus précis, a été l’élève de Chauchard (1) en 1998, pour se retrouver rapidement un style personnel. Bien évidemment, son sujet de prédilection est la femme.