La première question qui se pose à propos de Monsireigne est celle-ci :
D’où vient son nom ?
Question plus facile à poser qu’à résoudre !
D’après les vieilles chartes, Monsireigne s’appela successivement :
On a proposé (Vendée historique 1906) jusqu’à 6 explications différentes de ces divers noms (Voir ci-dessous). On aurait pu tout aussi bien en proposer une demi-douzaine d’autres. Le plus sage sans doute est d’avouer que personne ne sait exactement d’où vient le nom de Monsireigne.
Etymologie : Du latin mons, montis « montagne, colline » auquel a été soudé un déterminatif.
Écrits : Abbé Billaud
Mons ou Montis signifie normalement « montagne » en latin mais le mot pouvait s’appliquer à de simples buttes en pays de plaines.
Est-ce le prieuré de Montégraine faisant partie du doyenné de Pareds dont il ne reste que des traces écrites ? On a parlé d’un Yrénée, un moine du VII ème siècle qui aurait choisi cet endroit pour se retirer du monde ( ce qui était souvent le cas avant la création des monastères à l’époque carolingienne).
Au Moyen-Âge, notre village s’appelait Mont Yrénée, c’est à dire « la colline d’Yrénée » A moins qu’on ait affaire à Saint-Irénée, un évêque de Lyon du IIème siècle, pour lequel on aurait construit un oratoire à cet endroit.
N’écartons pas non plus l’hypothèse parfois avancée qui prétend que le nom du village est en fait à lire Mons Siranni et que celui-ci aurait été fondé par un Germanique appelé Sirannus.
Nous trouvons, dans la vie de St-Amand né vers 584, que son père s’appelait « Sérénus » et qu’il appartenait à la famille illustre dont les possessions étaient dans le pays d’Herbauges, au midi de la Loire. Ce nom « Sérénus » était fréquent à Rome, il s’est même conservé dans l’Italie moderne. Malgré notre défiance dans les étymologies, ce que nous venons de dire nous dispose à croire que Monsireigne, sur sa petite élévation, doit son nom à quelque riche romain qui fixa son habitation en ces lieux.
Enfin, faut-il voir un rapport avec les Mins Rnés, terrains qui se trouvent près des Salinières !
Plus poétique, le Lay étant sa plus belle parure, on peut toujours penser que les sirènes qui hantaient ses rives aient tenté les hommes qui vivaient sur ce modeste mont. Dans ce pays de bocage, toute élévation se permet le nom de « mont ». Cette étymologie est sûrement trop poétique.
Les anciens ont même entendu dire que le nom venait de « Mont où le Seigneur règne ». A voir ! ! !
La vérité s’en étant allée avec le temps, nous vous laissons rêver à celle qui vous paraît la plus plausible.
Monsireigne dans un passé récent, s’écrivait avec un (T) : Montsireigne